Position couvrant la ligne du dedans, la pointe plus haute que la main. (F) (E) Position couvrant le côté gauche, la pointe plus haute que la main, le tranchant tourné vers la gauche, le pouce au dessus. (S) [FFE]
La manière de parer un coup d'épée en tenant le poignet en dehors ; c'est une des quatre gardes générales opposée à la seconde. [LL]
Mettre en quarte. L'épaule gauche plus quartée, MOL. Bourg. gentilh. II, 3. [LL]
[d.é.] Chacune des deux branches de la croix, dans la garde d'une épée ou d'une baïonnette. Quillons droits, courbes. [R]
Anciennt (moyen âge). Poteau fiché en terre, contre lequel on s'exerçait à courir avec la lance, à jeter des traits; mannequin mobile (dit aussi quintan ou faquin) adapté au-dessus de ce poteau, armé d'un bouclier et d'un sabre, qui servait de cible aux chevaliers et leur assénait un coup chaque fois qu'ils le manquaient [R]
Position couvrant la ligne du dedans, prise en pronation, la pointe plus haute que la main. (F) (E) Position couvrant la tête et les épaules, la main droite paume vers l'avant, le tranchant vers le haut, la lame sensiblement horizontale. (S) [FFE]
La cinquième garde. [LL]
Vx (terme d'escrime). Fig. Rabattre le fer de l'adversaire, rabattre un coup : apaiser une querelle, préserver d'un danger, etc. [R]
Rabattre un coup, le parer en rabaissant le fer de son ennemi.
Fig. Rabattre les coups, adoucir, apaiser des gens qui se querellent.
Ils se disputaient avec violence ; je fis tout ce que je pus pour rabattre
les coups. [LL]
(à bras ~) Expression qui qualifie un geste offensif dans lequel l'extension du bras armé n'est pas totale. [ARAB]
Se dit de l'action de celui qui tire plusieurs coups de suite sans se relever. [LL]
[s.é.] Anc. épée longue et effilée, à garde hémisphérique
Vx. Mauvaise épée [R]
se ~ : Se mettre en garde, après avoir allongé un coup, comme on était avant de l'avoir porté. Avancez ; le corps ferme ; touchez-moi l'épée de quarte, et achevez de même. une, deux ; remettez-vous, MOL. Bourg. gent. II, 3. [LL]
Mouvement en arrière, par lequel on se met hors de l'atteinte des bottes que porte l'adversaire. [LL]
- Position où se trouve un tireur après avoir redressé les jambes et joint les pieds. Le rassemblement peut se faire en avant ou en arrière. On l'utilise dans le salut des armes ou à la fin d'une leçon. Dans la contre-offensive, il est parfois combiné avec un coup d'arrêt. [FFE]
- Action qui consiste à ramener le pied avant vers le pied arrière tandis que s'arque le corps dressé de toute sa hauteur. [Bmt.]
- Seconde action offensive, simple, composée ou précédée d'actions sur le fer, exécutée en se fendant ou en flèche après un retour en garde. L'évolution de l'escrime incite à inclure le redoublement dans les reprises. [FFE]
- Renouvellement d'attaque tout en conservant la fente, et qui comporte plusieurs mouvements de lame. [Bmt.]
- Seconde action offensive qui consiste à replacer sa pointe dans la même ligne, sans retrait du bras ni action sur le fer adverse. Elle est utilisée contre les adversaires qui parent sans riposter, qui ripostent à temps perdu, qui ripostent indirectement ou en composant. Dans ces deux derniers cas, elle devient contre- offensive, mais n'est prioritaire que si elle gagne un temps sur la riposte. Il existe une remise après toute action offensive ou contre-offensive; elle porte le nom de l'action offensive qui l'a précédée. [FFE]
- Renouvellement d'attaque, tout en restant sur la fente, mais sans nouveau mouvement du bras ou de la lame. [Bmt.]
s'avouer vaincu.
remettre son arme dans la gaine ou le fourreau.
- Seconde action offensive. Elle peut être simple, composée ou précédée d'actions sur le fer. Elle s'exécute généralement sur des adversaires qui ne ripostent pas. [FFE]
- Renouvellement d'attaque comportant une retour à la garde en avant ou en arrière. [Bmt.]
Déplacement arrière destiné à s'éloigner de l'adversaire. [FFE]
- Action offensive portée après la parade. Elle peut-être immédiate ou à temps perdu, simple ou composée, par prise de fer exécutée de pied ferme, ou coordonnée avec un déplacement. [FFE]
- Action offensive portée après avoir paré l'attaque adverse. [Lac.]
- Botte portée en parant.
ÉTYMOLOGIE : Ital. risposta, de rispondere (voy. RÉPONDRE), qui a donné
rispote. [LL]
Riposte faite d'une ou plusieurs feintes. [Bmt.]
Se dit, par onomatopée, d'une riposte directe détachée du fer adverse exécutée après une parade du tac. [FFE]
Parer et porter la botte du même mouvement. [LL]
- Exécuter un mouvement rétrograde du pied arrière, suivi d'un déplacement rétrograde du pied avant. On peut rompre également en déplaçant le pied avant le premier. On disait autrefois "rompre la mesure", c'est à dire casser la distance de l'adversaire. [FFE]
- Rompre la mesure: marcher en arrière. [Lac.]
- Rompre: reculer. [Bmt.]
- "Rompre n'est pas fuir" devise d'escrime.
- Rompre la mesure à son adversaire, le mettre hors d'état de porter
le coup qu'il voulait. Rompre la mesure, reculer en parant. Rompre
la semelle, reculer de la longueur du pied.
Reculer. Rompez. Il rompit d'une semelle. [LL]
Changement de ~ : Variation (accélération ou décélération) du temps d'exécution des actions. [LL]